Ce dimanche soir, le Festival International de Jazz de Montréal, a pris une toute autre dimension avec l’arrivé de l’invité d’honneur annonçant le 45 e anniversaire du festival : Ayra Starr. La jeune étoile montante de l’afrobeat nigérian a livré une performance qui n’avait rien à envier aux plus grandes salles — une prestatio digne d’un concert du Centre Bell. Agée de tout juste 23 ans, de parent Nigérien, mais elle-même née au Bénin, elle sait rallier toutes les cultures à ses chansons.
Par la reconnaissance de l’Afrobeat au Festival de Jazz, Montréal reconnait, apprécie et diversifie ses opportunités ainsi que sa clientèle l’encourageant às’unir. Le choix d’Ayra Starr ne pouvait qu’être significatif.
Effectivement, dès les premières notes, la «princesse nigériane», comme la
surnomment affectueusement ses fans, a captivé le public montréalais. Vêtue
d’une tenue aussi audacieuse que raffinée, elle a mêlé énergie brute et élégance
sur scène, enchaînant ses plus grands succès avec une assurance
impressionnante. Mais au-delà de la voix — puissante, nuancée et en parfaite
maîtrise — c’est l’interaction avec le public qui a véritablement marqué les esprits.
Ayra Starr sait exactement où elle va, et surtout, à qui elle s’adresse. Des textes
évoquant la confiance en soi, l’émancipation et la liberté ; souriante et
charismatique, elle n’a cessé de dialoguer avec la foule, la faisant chanter, danser
et vibrer à l’unisson. Un lien sincère s’est rapidement tissé entre l’artiste et le public
montréalais, preuve de son aisance et de sa conscience scénique.
Ayra Starr connais ses forces et son public. En chantant Rush, Comma ou encore
All the love, ont découvre sa présence magnétique et sa capacité rare à
transformer un simple concert en une véritable communion. Cela à fait honneur
aux adeptes d’afrobeat. Ce soir-là, sur la scène du Festival de Jazz, Montréal n’a
pas seulement accueilli une chanteuse ; il a célébré une reine en devenir. Ayra
Starr, sans aucun doute, est une artiste à suivre — et à revoir, très bientôt,
pourquoi pas sur la scène du Centre Bell.

